De Pedro de Barros
Rio de Janeiro, le 7 janvier 1889
Monsieur
Quand on a acquis, comme vous, par une constance laborieuse, le droit d’être connu et aprécié de tous ceux qui ont accompagné le ‹…› glorieux qui marque chaque étape de votre brillante carrière littéraire, on ‹…› par cela même contraint d’‹…› l’opinion que chacun de ses actes puisses provoquer parmi ses admirateurs.
Cette obligation, Monsieur, s’impose seule aux hommes qui par leur ‹…› et par leurs qualités supérieures sont plutôt les représentants d’une époque et l’orgeuil d’une génération, que les citoyens d’un pays.
Vous verrez, Monsieur, aux titres déjà conquis à l’admiration des hommes de lettres, d’ajouter dans cette lutte titanique que vous tener pour la cause de la vérité contre l’erreur et de la lumière contre les ténèbres, ‹…› du plus vaillants défenseur de la justice et du droit, la vraie ‹…› de la grandeur des Nations, et la plus grande gloire qui puisse entourer le nom de celui qui s’en fait le paladin.
Veuillez donc, Monsieur, accepter par votre courage et par votre dévouement à la cause de l’innocence contre des ‹…› qui ont surpris le monde en faisant doute de la civilisation de votre Patrie, le témoignage le plus sincère de mon admiration et de mon estime.
Pedro de Barros
avocat à Rio
[29 Rua Nova de ‹…›
Brésil]