Vve Z. de Labagauderie
Sevilla, 11 de junio de 18991
Monsieur
En apprenant votre retour en France, j’ai eu de suite l’idée de m’adresser à vous, et venir vous prier d’être assez bon de me venir en aide, dans la situation pénible dans laquelle je me trouve. Je suis à Séville avec mon fils qui est déserteur et condamné par contumace pour refus d’obéissance, et rébellion envers ses supérieurs, il était pharmacien dans la marine…
À l’heure actuelle nous sommes sans ressources. Je viens donc vous supplier Monsieur d’être assez bon de bien vouloir nous venir en aide. Vous qui connaissez l’exil vous savez combien c’est dur à supporter et encore plus lorsque l’on ne posssède rien.
Le plus petit secours que vous voudrez bien nous faire nous rendra grand service pour aller à Barcelone, où mon fils trouvera un emploi plus facilement qu’à Séville qui est une ville absolument morte, où nous avons la perspective d’y mourir de faim. Je vous en prie Monsieur ne vous refusez pas de nous venir en aide, c’est une pauvre mère agée [sic] de soixante-quinze ans qui vous supplie. En faisant cette bonne oeuvre vous aurez une fois de plus rendu service à une famille désespérée.
Veuillez agréer Monsieur avec mes remerciements l’assurance de ma vive reconnaissance.
Colección: I.T.E.M.-C.N.R.S. Centre d’études sur Zola et le Naturalisme.
1. Dirección: «49, Calle Placentines».
2. Con la sentencia de revisión del juicio, el caso Dreyfus es enviado al Consejo de Guerra de Rennes. Dreyfus deja l’île du Diable el 9 de junio.
En España, E. Gómez Carrillo escribió «Sensaciones de París» para el periódico El País del 16 de marzo, y otro sobre Zola el 31 de marzo para el mismo diario; en Nuevo Mundo el mismo autor publicó «La vida parisiense» el 26 de julio.