De Saturnino Huerta Rodrigo

                                                                                Zaragoza, [1898]1

Mr. Émile Zola.

Monsieur: Je vous admire de tout mon cœur, de toute mon âme par votre courageuse défense du droit.

Ayez confiance et bon courage. Tout le monde il vous fait de la justice, et vous reconnaît l’énergie, la valeur et l’amour du droit.

¡Mon Dieu! France le berceau des libertés est aujourd’hui l’esclave du clergman. Par cette raison, votre condamnation il sera pour vous un des plus éclatantes gloires et lorsque vous serez dans la prison vous recevrez l’hommage du monde entier. Ici en Saragosse il y a des personnalités qui vous rendront de l’admiration et disposés toujours à faire pour vous tout qu’il faut.

Ici, vous trouverez des bons amis; ici vous aurez de l’appui. Mais… quelles choses, je vous dis.

Si vous avez à présent les sympathies de tout le monde, ¿comme je peux vous offrir mon humble travail?

Je profite cette occasion pour vous montrer mon affection vers vous, et en vous désirant les bonheurs que bien méritez, je reste de vous, toujours admirateur.

Colección: I.T.E.M.-C.N.R.S. Centre d’études sur Zola et le Naturalisme.

1. Bajo su rúbrica: «avocat et rédacteur en chef du journal La Solución». Membrete: «La Solución. Periódico Independiente. Zaragoza. Particular».